Everest : La Chine ferme l’accès à son camp de base au Tibet

La Chine a récemment décidé de fermer, pour une durée indéterminée, l’accès de son camp de base du mont Everest, situé au Tibet, afin de lancer une campagne de nettoyage des déchets. Seuls les alpinistes disposant d’une autorisation d’ascension pourront désormais y accéder. En janvier, les autorités ont annoncé qu’elles limiteraient le nombre de permis d’escalade à 300 chaque année.

L’accès sera fermé à partir des zones situées au dessus du monastère de Rongbuk (situé à environ 5000m d’altitude). Un nouveau camp réservé aux visiteurs sera installé à environ deux kilomètres de l’ancien.

L’Everest, ce ci beau joyau de la planète, est en effet, menacé par de plus en plus de détritus abandonnés. Mais pas seulement. Malheureusement on y trouverait également de nombreux corps d’alpinistes victimes de la montagne…

L’Everest, surnommée « la plus haute poubelle du monde »

Des tonnes de déchets polluent le célèbre toit du monde. Tentes abandonnées, détritus, reste de matériel, parfois même des excréments. Les alpinistes et touristes qui s’y aventurent, n’ont pas vraiment la fibre écolo. Désormais, le gouvernement népalais impose des règles beaucoup plus strictes aux expéditions. Depuis 5 ans, le pays a instauré une caution, qui s’élèverait à 4000$, pour redescendre avec un minimum 8 kg de déchets par personne.  Malheureusement, seulement la moitié des alpinistes sont dans les règles. Les contrôles des autorités seraient défaillants et/ou contournables moyennement quelques billets sous la table…
Mais cela ne suffit pas, chaque saison, trois expéditions de nettoyage se lancent à l’assaut de cet immense chantier. Les sherpas récupèrent les déchets que la montagne a rejeté, non sans risque.

En 20 ans, trente tonnes d’ordures ont été évacué de la montagne. Mais selon certaines estimations, il en resterai le double sur les pentes de l’Everest.

© Mount Everest Biogas Project

Je trouve cette situation tellement triste et désolante… En espérant que toutes ces mises en garde faites par le gouvernement et les associations fassent prendre conscience aux touristes et aux alpinistes l’importance de ces « petits » gestes tellement importants.

 

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